Des arrière‐cours politiques au lucratif marché de l’hébergement d’urgence, la bonne fortune d’Alain Sitbon

À Rillieux-la-Pape, Vaulx-en-Velin ou en Normandie, cet ancien conseiller d’élus lyonnais s’est reconverti dans la location et la gestion de mobil-homes destinés aux plus précaires. Un élan du cœur mâtiné d’entregent politique qui exaspère certains professionnels du secteur.

AlainSitbon
Alain Sitbon, fondateur de la société Dom'Ici, qu'il a revendue en octobre 2021. Photo : B.Flipo.

L’expression a fait florès dans les médias. De Villeurbanne au quartier de Vaise, dans le 9e arrondissement, le Grand Lyon installe des « tiny houses ». Sur trois sites, la collectivité a ouvert une cinquantaine de ces maisonnettes destinées aux femmes sans‐abri et à leurs bambins de moins de trois ans dans l’attente de « trouver des solutions pérennes », selon Bruno Bernard, le président (EELV) de la Métropole. D’après son vice‐président Renaud Payre, cité dans Le Progrès, 200 personnes seraient passées par ces « villages mobiles » implantés en général sur d’anciens terrains industriels depuis le début du mandat en 2020.

Ces initiatives, promises à être reproduites un peu partout dans l’agglomération, font suite à une installation d’une vingtaine de mobil‐homes situés avenue Rockefeller, dans le 8e arrondissement de Lyon, et destinés à héberger de jeunes gens qui occupaient auparavant l’ancien collège Maurice Scève de la Croix‐Rousse. Elles présentent, souligne le Grand Lyon, un sérieux avantage financier : à raison de 29 000 euros la « tiny house » utilisable pendant quinze à vingt ans, elles évitent à la Métropole de 

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Par Blandine Flipo

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