« Pour moi, c’était une référence, le truc cool » : l’envers du décor du Petit bulletin

Le groupe Unagi, qui édite le célèbre journal gratuit, est devenu un acteur incontournable de la culture, de la communication et de l’événementiel à Lyon et à Grenoble. Mais en interne, la réalité sociale semble souffrir de pratiques moins reluisantes que l’image véhiculée par son titre phare, comme l’avait déjà laissé entrevoir un récent rapport de l’Inspection du travail.

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Illustration : Pierre Leibovici/Mediacités.

Absence de soutien à une salariée en difficulté, irrégularités contractuelles et même suspicion de « détournement de dispositif d’aide public ». En août dernier, Mediacités et Arrêt sur images publient les conclusions d’un rapport de l’Inspection du travail sur le cyberharcèlement subi par Julie Hainaut, ancienne collaboratrice du Petit bulletin. Elles sont assassines pour « le journal gratuit des sorties à Lyon », le slogan du titre. L’enquête des services de l’État blâme sa direction pour avoir laissée seule la journaliste face aux tombereaux de haine déversés via Internet. Elle réveille aussi un certain malaise parmi des salariés ou anciens salariés passés par le « PB ». Car, ce que ne dit pas le rapport, c’est que les entorses au droit du travail au sein de cette institution régionale du monde de la culture, implantée à Lyon mais aussi à Grenoble et Saint‐Etienne, sont loin de se cantonner au cas particulier de Julie Hainaut comme nous allons le voir…

Qui ne connaît pas Le Petit bulletin ? Aujourd’hui quinzomadaire, soit une publication toutes les deux semaines, son édition lyonnaise est tirée à 40 000 exemplaires. Reconnue pour ses critiques ciné ou spectacles au ton parfois mordant, elle est distribuée dans les cafés, les librairies et autres boulangeries. Ses annonceurs

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Temps de lecture : 16 minutes

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Par Oriane Mollaret, avec Nicolas Barriquand

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