En partance pour Décines, l’Asvel conserve l’Astroballe… aux frais de la ville de Villeurbanne

Alors que Tony Parker veut vendre ses parts dans le club de basket et que son équipe jouera dès l’an prochain l’Euroligue dans la future Arena d'OL Land, l’Asvel a prolongé pour quatre ans son bail à la mythique salle villeurbannaise. La nouvelle convention laisse entrevoir une coûteuse rénovation et met à l’épreuve la majorité de Cédric Van Styvendael.

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L'Astroballe n'accueillera bientôt plus que les matchs de championnat de France de l'Asvel et quelques rares rencontres européennes. Photo : H.Pupier.

En basket‐ball, on appelle cela un « alley‐oop », quand un joueur reprend une passe au vol pour marquer un panier. Serge Bueno n’a pas encore « dunké », mais Tony Parker projette bien de lui céder ses parts de l’Asvel, comme l’a révélé L’Équipe, la semaine dernière. Le premier préside Smart Good Things, une société cotée en bourse, spécialiste des boissons instantanées et déjà partenaire de l’équipe de Villeurbanne. Le second est depuis près de dix ans l’actionnaire majoritaire du célèbre club (et par ailleurs actionnaire de Smart Good Things).

L’information a provoqué un coup de tonnerre et contraint l’ex-star des Spurs de San Antonio à calmer le jeu : oui, il cédera la place d’actionnaire majoritaire à Serge Bueno, mais il restera président et patron sportif du club, a‑t‐il déclaré. Tony Parker minimise ces grandes manœuvres à une « réorganisation patrimoniale ». Elles sont destinées, selon « TP », à permettre à l’Asvel d’être un jour sacré champion d’Europe.

À l’échelle locale, ces turbulences sont survenues à la veille d’un conseil municipal de Villeurbanne, ce lundi 20 février, au cours duquel la convention d’occupation de l’Astroballe par la SAS (Société anonyme sportive) Asvel basket a été laborieusement renouvelée jusqu’en juillet 2027. Si le maire socialiste Cédric Van Styvendael a 

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Par Hervé Pupier

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