Ici, un soupir. Là, un « je n’ai rien à vous dire ». Ailleurs encore, des messages et des relances qui restent parfois sans réponse… Mediacités a cherché à mesurer les conséquences, parmi les partenaires d’Alila, de l’ouverture d’une information judiciaire pour harcèlement moral et abus de biens sociaux, rendue publique en janvier dernier, à l’encontre du promoteur immobilier lyonnais.
A ces ennuis se sont ajoutées nos révélations sur les (nombreux) sous‐traitants d’Alila non payés, sur la condamnation aux prud’hommes de son PDG Hervé Legros pour « harcèlement moral » (il a fait appel, mais sa demande d’arrêt d’exécution provisoire du jugement a été rejetée) ou encore sur des éléments recueillis par les enquêteurs judiciaires qui dévoilent un management « par la terreur ». Dans le même temps, 16 ex‐salariés d’Alila ou d’Hervé Legros, à titre personnel, ont déposé plainte pour des faits de harcèlement.
Report de la validation des comptes
Comment, dans ce contexte, se portent les affaires du 12e promoteur de France, spécialiste de la construction de logements sociaux ? Le groupe qui avait affiché 733 millions de chiffre d’affaires en 2021 n’a pas encore publié les résultats de son activité de l’an dernier. Et pour cause : comme Mediacités l’a découvert, Hervé Legros a