Dans la tempête. Le 27 septembre dernier, le Parquet national financier (PNF) a fait perquisitionner le bureau et le domicile du député écologiste du Rhône Hubert Julien‐Laferrière. La justice cherche à déterminer si l’ancien maire du 9e arrondissement de Lyon a vendu son influence de parlementaire à une puissance étrangère, en l’occurrence le Qatar. Au cœur du dossier : ses relations avec Jean‐Pierre Duthion, intriguant intermédiaire présenté, dès 2018, « comme un relais des intérêts qataris à Paris » par le site d’information spécialisé en renseignement Intelligence Online.
En février dernier déjà, une enquête de Mediapart épinglait Hubert Julien‐Laferrière pour avoir fait la promotion d’un homme d’affaires camerounais lors d’une séance de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Une intervention soufflée par le lobbyiste Jean‐Pierre Duthion. À l’époque, Hubert Julien‐Laferrière avait reconnu avoir « un peu déconné ». Dans un communiqué, il assurait n’avoir jamais été rémunéré par Jean‐Pierre Duthion et le connaître « depuis un peu plus de deux ans ». Et même avant ? C’est la question légitime que posent les nouvelles informations que Mediacités est