Le Grand Lyon veut‐il faire table rase des pépinières d’entreprises du territoire ? À Vaulx‐en‐Velin, Rillieux‐la‐Pape et Saint‐Fons, trois pépinières hébergent et accompagnent, en général pendant trois ans, des entrepreneurs qui se lancent. Fabricant de cosmétiques, agence de voyage, services de sécurité, chaîne de fast‐food, éditeur de logiciels informatiques ou société d’événementiel… Tous les secteurs d’activité et tous les profils se croisent dans ces incubateurs soutenus financièrement par leur commune respective et la métropole de Lyon. Du moins, jusqu’à présent.
En 2023, Espace Carco (la pépinière de Vaulx‐en‐Velin), Cap Nord (celle de Rillieux‐la‐Pape) et la Coursive d’entreprises (celle de Saint‐Fons) ont chacune vu leur subvention annuelle versée par le Grand Lyon fondre de 70 000 euros à 50 000 euros. Et, jusqu’à peu [lire plus bas], selon nos informations, l’enveloppe devait encore baisser en 2024 à 30 000 euros par pépinière.
Cette nouvelle cure d’austérité en perspective a poussé des administrateurs de l’Espace Carco à s’agiter en coulisses. « La baisse de la subvention de la métropole de Lyon met en grand danger la pépinière, déjà à la limite de l’équilibre de son budget annuel pour accueillir à moindre coût les créateurs d’entreprises », écrivaient‐ils, il y a une quinzaine de jours, dans un projet de communiqué que Mediacités a pu consulter. Le lieu héberge actuellement 65 « pépins » (jeunes entreprises) et en a accompagné plus de 200 depuis sa création en 2001.
« Ils sont en train de nous faire mourir pour mieux nous remplacer »
Finalement non publi …