Arkema : de Pierre‐Bénite aux États‐Unis, la stratégie bien rodée du pollueur‐non‐payeur

Accusé d’avoir contaminé aux PFAS la vallée du Rhône, l’industriel français financera-t-il la dépollution de l’eau du sud de Lyon ? Rien n’est moins sûr. Alors que la Métropole déplore « le mépris » dont ferait preuve la multinationale, Mediacités s’est penché sur les scandales environnementaux dans lesquels est impliqué le chimiste outre-Atlantique. Et les enseignements à en tirer.

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Les installations de l'usine Arkema de Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Photo : Nicolas Barriquand/Mediacités.

« Pollueur‐payeur ! » Le 4 décembre 2023 à l’aube, des militants écologistes s’activent à l’entrée du site Arkema de Pierre‐Bénite, au sud de Lyon. Pochoir géant et peinture rouge à la main, la trentaine d’activistes, emmenés par Greenpeace, Extinction Rebellion, Les Soulèvements de la Terre, Alternatiba Rhône et Attac inscrivent leur revendication à côté du nom du chimiste. Un nom devenu synonyme de scandale environnemental.

Depuis la diffusion par France 5, en mai 2022, de l’émission « Vert de rage », Arkema se trouve au cœur de la tempête. Prélèvements et analyses à l’appui, le documentaire révèle l’existence d’une vaste pollution de la région lyonnaise aux perfluorés ou PFAS, une famille de composants chimiques aussi appelés « polluants éternels ». Rejetées dans l’environnement, ces molécules contaminent l’eau, l’air, les sols ou même le lait maternel. Dans la vallée de la chimie, complexe industriel qui s’étire au sud de l’agglomération le long du Rhône, deux producteurs sont dans

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Par Hugo Coignard / Enketo

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