Courir pour elles : les coulisses pas si roses de l’association de soutien aux femmes atteintes de cancer

Salaire conséquent, voiture de fonction, emploi de sa sœur, enquête judiciaire pour « harcèlement moral », démissions en cascade de bénévoles… Sophie Moreau, présidente de la célèbre association lyonnaise organisatrice de courses caritatives depuis une quinzaine d'années, fait l’objet de très fortes contestations en interne, comme Mediacités l’a découvert.

Venissieux, le 22 Mai 2016 – Course Courir pour elles, au profit de la prevention contre le cancer, au parc de Parilly.
Sophie Moreau, présidente de l'association Courir pour elles, ici en 2016, au parc de Parilly, près de Lyon. Photo : MaxPPP.

Pour les femmes atteintes d’un cancer ou leurs proches, Courir pour elles est devenu un événement incontournable à Lyon. Chaque printemps, des milliers de coureuses, T‑shirts roses sur les épaules, s’élancent sur des parcours de 2,5 à 10 kilomètres, après s’être acquittées de 15 à 25 euros de frais de dossard. Un footing pour la cause au marketing soigné, dans la lignée des événements estampillées « octobre rose ». Les sommes récoltées financent des actions de prévention et des activités physiques adaptés à destination des femmes en soin. Pour sa quinzième édition, qui se déroulera le 26 mai prochain, Courir pour elles a vu grand : la course délaissera le parc de Parilly, à Bron, pour le Grand Parc de Miribel‐Jonage.

Mais, à l’heure de souffler ses quinze bougies, l’association traverse depuis plusieurs mois une période de turbulences internes, sur fond de crise de croissance. Au centre des critiques : la figure de la présidente et fondatrice de l’association Sophie Moreau. Une « fonceuse » devenue la vitrine incontournable de Courir pour elles, mais de plus en plus contestée pour sa gestion financière de l’association et son management éprouvant.

Salaire conséquent et en hausse constante ces dernières années, voiture de fonction, emploi de sa sœur, soupçons de harcèlement sur des jeunes alternantes sur lesquels se penche le parquet de Lyon et démissions en cascade de bénévoles… Notre enquête révèle une 

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 12 minutes

Favorite

Par Mathieu Périsse

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes