Depuis deux ans, le sud de l’agglomération lyonnaise vit au rythme des révélations et annonces officielles sur la vaste pollution aux PFAS, ces composés chimiques aussi appelés « polluants éternels ». Mais, ce mardi 9 avril dernier, le scandale prend une autre dimension. Dans la matinée, les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) encerclent les sites industriels du Français Arkema et du Japonais Daikin, tous deux implantés à Oullins‐Pierre‐Bénite. Les enquêteurs procèdent à la perquisition des usines et bureaux dans le cadre d’une plainte collective déposée en 2023 par 42 communes pour « mise en danger de la vie d’autrui », nous apprend alors France 3 Auvergne‐Rhône‐Alpes.
Ces dernières années, ces deux acteurs de la vallée de la chimie ont rejeté des tonnes de PFAS dans l’environnement, contaminant l’eau, l’air et le sol. Au même moment, à
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