C’est l’histoire d’un piège locatif comme il en existe tant dans l’agglomération lyonnaise. A l’été 2023, Romain* débarque à Lyon à la fin de ses études. Son premier emploi de commercial en poche, le jeune homme de 25 ans se met en quête d’un logement. En pleine canicule, les faux espoirs s’empilent. Des dizaines de prétendants s’arrachent en cinq minutes les annonces mises en ligne. Il finit par dégoter sur Le Bon coin un studio de 19 mètres carrés dans le 4e arrondissement de Lyon, loué en direct par sa propriétaire. Son dossier est retenu. « C’était un miracle, j’attaquais mon travail trois jours plus tard », se souvient Romain.
Mais dès les premiers jours, il constate que l’appartement est plus dégradé que ce qu’il pensait. De la moisissure apparaît par endroits, le ballon d’eau chaude fuit, les installations électriques sont folkloriques et le studio se révèle être une passoire thermique. Le tout pour un loyer de 555 euros. La mère de Romain, qui a eu vent de la réglementation sur l’encadrement des loyers, décide d’effectuer une simulation sur la plateforme Toodego, mise en ligne par la métropole de Lyon. Surprise : en théorie le petit logement ne devrait pas être loué plus de