Comment les forces de l’ordre ont‐elles réagi à l’invasion, par des militants écologistes, de l’usine d’Arkema, au sud de Lyon, le 2 mars dernier ? Alors que huit d’entre eux seront jugés dans quelques jours, le 18 juin, pour « dégradations en réunion » ou « groupement en vue de commettre des violences ou destructions » [lire plus bas], Mediacités eu accès à des documents confidentiels (procès‐verbaux, auditions) qui éclairent la façon dont la police a interpellé les manifestants autant qu’ils la questionnent…
Ce 2 mars 2024, donc, la police est informée qu’une action militante doit avoir lieu sur un site industriel proche de Lyon. La vallée de la chimie, au cœur du scandale environnemental des PFAS depuis deux ans, est pressentie comme étant le théâtre visé des manifestants. Une patrouille de trois fonctionnaires est envoyée en début d’après-midi dans le sud de l’agglomération. À l’intérieur de la voiture se trouve le commissaire général Franck Douchy : le grand patron, en personne, de
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