Le chef de gare Laurent Wauquiez tient‐il un double discours sur sa politique ferroviaire ? En public, le président (LR) de la région Auvergne‐Rhône‐Alpes aime jouer le rapport de force, pour se faire le défenseur des usagers courroucés par les dysfonctionnements de la SNCF. Comme en février dernier, lorsqu’il s’indignait de l’état de la liaison Clermont‐Paris, décrite comme une « ligne de la honte apocalyptique ». Ou en 2022, quand il refusait de payer 168 millions d’euros de hausse du prix de l’énergie à la compagnie ferroviaire, au motif que le service rendu était de mauvaise qualité.
En coulisses pourtant, les arbitrages de la région Auvergne‐Rhône‐Alpes, pour qui les transports (notamment les TER) représentent un quart du budget, ne sont pas toujours raccord avec les grands discours de son patron, actuellement en lice pour se faire élire député en Haute‐Loire.