Législatives dans le Rhône : ces circonscriptions où l’extrême droite peut l’emporter

L'extrême droite est arrivée en tête dans quatre circonscriptions du Rhône au premier tour des législatives, et dépasse les 25% dans trois autres. Après plusieurs désistements de candidats de gauche ou macronistes pour faire barrage, quels territoires peuvent encore basculer au RN ou à ses alliés ?

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Les candidats de l'extrême droite Alexandre Humbert Dupalais (11e circonscription), Tiffany Joncourt (13e) et Patrick Louis (9e). Photos : M.Périsse-N.Barriquand/Mediacités-CC BY Plouis.

Rayée de la carte électorale dès le premier tour en 2022 dans le Rhône, le Rassemblement national et ses alliés sont présents dans 11 circonscriptions sur 14 deux plus tard, au second tour des élections législatives anticipées. Alors que plus de 200 désistements ont été recensés au niveau national pour faire barrage à l’extrême droite, Mediacités fait le point sur les sièges qui peuvent basculer et les rapports de force en présence. 
🔥🔥🔥 Risque élevé de bascule à l’extrême droite :
A l’issue du premier tour du 30 juin et après les désistements de certains qualifiés pour le second tour, le parti de Marine Le Pen peut fonder de sérieux espoirs de conquête sur deux circonscriptions du Rhône. 

  • Tiffany Joncour en ballotage très favorable dans la 13e circonscription

Avec 36 % des suffrages, la déléguée départementale du RN est arrivée très loin en tête dans l’Est lyonnais (Genas, Colombier‐Saugnieu, Jons, Pusignan, Saint‐Bonnet‐de‐Mure,  Chassieu, Décines‐Charpieu, Jonage, Meyzieu et la partie est de Saint‐Priest), dix points devant le candidat du Nouveau Front populaire Victor Prandt (26 %) et la député macroniste sortante Sarah Tanzilli (24 %).

Cette dernière s’est désistée dès le lendemain du premier tour. « En responsabilité, je me retire et appelle à voter pour Victor Prandt. J’ai toujours combattu les idées d’extrême droite. Elles me font vomir », a‑t‐elle déclaré au site Actu.fr. Une fin de parcours politique très amère pour l’ex-député, pour qui « dissoudre l’Assemblée au moment où l’extrême droite était au plus haut était une très mauvaise décision ».

Rien ne dit pour autant que ce désistement suffira à Victor Prandt pour l’emporter. D’abord parce que

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Publié le

Temps de lecture : 8 minutes

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Par Mathieu Périsse