Dans l’eau du robinet à Saint‐Symphorien‐d’Ozon, un taux de PFAS bien supérieur à la limite européenne

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À Martres-Tolosane, l'eau du robinet est particulièrement polluée aux PFAS, révèle une enquête de France Bleu. Photo : Andres Siimon / Unsplash

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Temps de lecture : 4 minutes

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Par Matthieu Slisse

Dans le Rhône, l'eau du robinet de près de 150 000 habitants est contaminée aux PFAS indiquait en janvier dernier l'Agence régionale de santé. Dans 31 communes, elle serait même « impropre à la consommation » si l'on se fie aux normes qui entreront en vigueur en France en 2026. C'est le cas notamment de Saint-Symphorien-d'Ozon, où un prélèvement réalisé par France bleu révèle des teneurs en PFAS 20% supérieures au seuil maximal autorisé.

« Monsieur le PDG, pourriez vous boire cette eau contaminée aux PFAS ? » En mai dernier, c’est la question qu’avait posé notre journaliste Hugo Coignard lors de l’Assemblée générale du chimiste Arkema, dont les pollutions dans la région lyonnaise ont été minutieusement documentées par Mediacités. L’eau tendue par notre reporter provenait de Ternay, commune au sud de Lyon, où est situé un champ captant d’eau potable… dans lequel l’industriel a déversé des PFAS.

De ce même champ captant provient l’eau d’une dizaine de communes voisines, dont Saint‐Symphorien‐d’Ozon. Au robinet des quelques 6 000 habitants de cette bourgade, un prélèvement réalisé par France bleu révèle des

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