Permettre au fleuve‐usine de redevenir un peu plus accueillant pour la biodiversité. Plus proche aussi de ce à quoi il ressemblait au XIXe siècle, avant l’édification des digues, puis des barrages et des canaux. Voilà l’ambition a priori vertueuse du projet de restauration écologique du Rhône, porté par la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Ce programme, mis en place par la société concessionnaire du fleuve, vise à
PFAS : un chantier de la CNR fait courir le risque d’une diffusion des « polluants éternels »
Selon nos informations, l’État s’apprête à autoriser la Compagnie nationale du Rhône à débuter des travaux de restauration écologique des berges du fleuve au sud de Lyon, un secteur contaminé aux perfluorés. Problème : un transfert de cette pollution vers des captages d’eau potable en aval n’est pas écarté, même si la société concessionnaire prévoit d’y aller par étape.