Extrême droite : les accointances identitaires de la députée RN Tiffany Joncour

Elue parlementaire en juillet dernier, la patronne du Rassemblement national du Rhône veut incarner un parti renouvelé et dédiabolisé. A rebours de cette image policée, Mediacités révèle ses liens avec une figure de l'extrême droite radicale lyonnaise, alors que la justice enquête sur une opération d'affichage illégale dans sa circonscription lors des législatives.

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La déléguée départementale du RN Tiffany Joncour lors des élections législatives de 2024. Photo : N.Barriquand/Mediacités.

Élève modèle. Pour sa première rentrée parlementaire, Tiffany Joncour s’applique. Devenue députée pour le Rassemblement national en juillet dernier, suite à la dissolution décrétée par Emmanuel Macron, l’élue de la 13e circonscription du Rhône (qui correspond à l’Est lyonnais) prend ses marques à l’Assemblée nationale. Elle y a intégré la commission des affaires culturelles et de l’éducation, où elle compte bien contribuer à la « lutte contre le wokisme », a‑t‐elle expliqué au Progrès. Sur les bancs du Palais Bourbon, elle a retrouvé son collègue Jonathan Géry, l’autre nouveau député RN du Rhône, élu à la faveur d’une triangulaire dans l’Ouest lyonnais.

À 35 ans, Tiffany Joncour – également déléguée départementale du parti – incarne une extrême droite rajeunie et conquérante, venue de terres lyonnaises où le mouvement de Marine Le Pen n’avait jamais vraiment pesé jusqu’à présent. Un RN désireux de faire oublier la

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Temps de lecture : 9 minutes

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Par Mathieu Périsse, avec Nicolas Barriquand

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