L’Olympique lyonnais ne lève pas le petit doigt face à ses supporters néonazis

Les South Side Lyon sont de plus en plus visibles dans les tribunes du club rhodanien. Plusieurs de ses membres ont pourtant été condamnés pour violences et affichent leur proximité avec l’idéologie nazie, selon une enquête de notre partenaire Mediapart. L’OL affirme « faire preuve de vigilance » et les South Side « être une association apolitique ».

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Des publications des South Side Lyon sur le réseau social X. © Photomontage Armel Baudet / Mediapart avec captures d'écran X.

C’est une banderole au fond brun, frappé des trois lettres : SSL – pour South Side Lyon. Une inscription complétée par le dessin d’un guignol lyonnais, les poings levés tel un boxeur. Cette bannière est le totem d’un groupe de supporters qui, pendant cinq ans, s’est contenté de publier des messages sur des canaux Telegram liés aux hooligans. La SSL se dessine comme un groupe d’une trentaine d’hommes issus de cet univers violent, ayant notamment affronté leurs homologues rémois en marge d’une rencontre entre les deux équipes.

Cette clandestinité a cependant récemment évolué. Début août 2024, la South Side s’est déclarée en association. « Nous avons décidé de pérenniser notre groupe en tant que groupe de supporters », ses membres ont‐ils confirmé le 24 septembre dans un communiqué publié sur X.

Depuis le début de la saison de Ligue 1, sa bâche s’affiche dans le virage sud du Groupama Stadium lors de chaque rencontre à domicile de l’Olympique lyonnais (OL). Face à Marseille comme face à Auxerre ou Nantes, l’étendard s’expose sur la gauche de la tribune.

Quelques jours avant le derby de Ligue 1 face l’AS Saint‐Étienne, 

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Publié le

Temps de lecture : 6 minutes

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Par Clément Le Foll (Mediapart)

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