Avant le FC Nantes : ces épisodes que Waldemar Kita préfèrerait oublier

Le club nantais n'est pas la première incursion de l'homme d'affaires dans le monde du football, pas plus que les laboratoires Vivacy ne sont la première entreprise qu'il dirige. Points communs entre toutes ces aventures : sa capacité à quitter le navire au bon moment et à se fâcher avec ses associés...

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Waldemar Kita au Parc des Princes, avant le match PSG - FC Nantes, le 18 novembre 2017 / Photo: Christophe Saidi / Sipa

Nous sommes à la fin de l’été 1998, sur les paisibles bords du Lac Léman. Jean‐François Kurz préside aux destinées du Lausanne‐Sports (LS) depuis trois saisons. Vieux de plus d’un siècle, le club vaudois est plutôt en bonne forme. Depuis que ce banquier d’affaires helvète en a pris la tête, une coupe de Suisse est même venue garnir l’armoire à trophées. 

Mais Jean‐François Kurz veut passer la main. Et il a des vues sur un potentiel repreneur , opticien‐optométriste de formation, répondant au nom de Waldemar Kita. Après diverses expériences chez des fabricants de lentilles de contact, ce dernier a cofondé, en 1987, les Laboratoires Cornéal, dont l’usine principale se situe à Pringy (Haute‐Savoie), à 30 kilomètres au sud de la frontière suisse. Au plus fort de son succès, quelques 350 salariés y travailleront réalisant 54 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Cela tombe bien : entrepreneur prospère, Waldemar Kita affiche aussi un CV de passionné de foot. Dans les années 1970–1980, il a évolué comme attaquant « teigneux » et « gagneur » en Division d’honneur à la Ferté‐sous‐Jouarre (Seine‐et‐Marne) et aurait passé un diplôme d’entraîneur, en Pologne. Surtout, il meurt d’envie de devenir propriétaire d’un club de football . Le FC Nantes, déjà, venant tout juste de retoquer
Premier refus
À la toute fin des années 1990, l’homme d’affaires franco‐polonais avait déjà été candidat à l’acquisition des Canaris. Alors sous l’influence de la Ville de Nantes et de …

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Par Thibault Dumas et Gaspard Renard

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