Le 7 novembre dernier, Claude d’Harcourt était nommé par le Conseil des ministres nouveau préfet des Pays de la Loire et de la Loire‐Atlantique, en remplacement de Nicole Klein, partie diriger le cabinet du ministre de la Transition écologique, François de Rugy. Trois semaines plus tard, ce haut fonctionnaire passé par la préfectorale, le ministère de l’Intérieur, l’administration pénitentiaire et plusieurs agences régionales de santé (ARS), prenait officiellement ses fonctions à Nantes.
S’il a depuis accordé deux interviews, à Ouest‐France et France Bleu Loire‐Océan, le parcours et les méthodes de celui qui dirige désormais la fonction publique d’État en Pays de la Loire restent méconnues. Raison pour laquelle nous avons choisi de publier cette semaine l’article de nos confrères de Marsactu. Mise en ligne le 23 novembre dernier, cette enquête approfondie revient sur le passage de Claude d’Harcourt à la tête de l’ARS de Provence‐Alpes‐Côte‐d’Azur (Paca), décrit le management « à la serpe » qu’il y a pratiqué et décrypte la réputation de patron « direct », voire « brutal », qui l’a accompagné dans ses différents postes.
Alors qu” à Nantes les syndicats n’ont pas encore eu l’occasion de rencontrer le nouveau préfet (ce devrait être le cas la semaine prochaine), celle‐ci n’a pas échappé à leurs différents représentants. A l’image du secrétaire général Interco (fonction publique d’État) de la CFDT Pays de la Loire Patrick Pégé, qui explique observer les premiers pas du nouveau préfet « sans a priori » mais « avec vigilance ».
Le management à la serpe du directeur qui a fragilisé l’agence régionale de santé
Le bail de Claude d’Harcourt à la tête de l’antenne régionale du ministère de la Santé s’arrête ce vendredi [23 novembre, ndlr] dans un contexte tendu. Mutations forcées, brimades, colères : le tableau dressé par les multiples agents que nous avons interrogés est accablant.
« Ma limite, c’est la souffrance. » Dans …