Un temps, on a cru Franck Louvrier découragé par sa déroute aux dernières élections législatives face à l’inconnue Sandrine Josso (LREM) ; mais aussi sagement occupé à faire fructifier son épais carnet d’adresses et ses talents – reconnus – de communicant depuis son fauteuil de président de l’agence Publicis Events ; ou encore concentré sur son mandat de conseiller régional et définitivement rangé des voitures de la politique nationale après les défaites de son ancien mentor, Nicolas Sarkozy, à la présidentielle de 2012 puis à la primaire de la droite en 2017. Mais la roue tourne en politique… et la cote de Franck Louvrier a flambé de nouveau.
En mai 2018, le maire de Nice et ancien ministre, Christian Estrosi, le nommait directeur de la communication et des relations institutionnelles de la Maison de la Métropole Nice Côte d’Azur, à Paris. Puis, le 16 janvier dernier, le nom de l’ancien « Sarko boy » figurait à nouveau dans les pages du Canard Enchaîné. Et en bonne place qui plus est. Empêtré dans les bourbiers de la crise des gilets jaunes et de l’affaire Benalla, obligé de se séparer d’une partie de sa garde rapprochée, Emmanuel Macron faisait alors appel à lui pour reprendre en main la communication de l’Élysée et s’asseoir dans le bureau qu’il avait déjà occupé sous la présidence Sarkozy. Refus du pro de la com’. « L’Elysée, j’ai déjà fait, je n’ai pas forcément envie de recommencer », confiait‐il à La Dépêche peu après la rencontre. Il a surtout fort à faire pour réussir le pari qu’il s’est officiellement lancé depuis le mois d’août dernier : devenir maire de La Baule, en 2020.
Le spectre de la division de la droite
Car pour ce natif de Nantes, les choses sérieuses ont commencé. Juste avant d’être élu président de la fédération Les Républicains de Loire‐Atlantique à l’automne dernier, il confiait à Mediacités « être heureux » de …