C’était LE thème du Web2Day 2019 qui se tenait à Nantes la semaine dernière : l’impact social des entreprises (du numérique, bien sûr). Sous la grande bannière #tech4good (la technologie pour faire le bien, ose‐t‐on traduire), la StartUp Nation s’interroge ainsi à longueur d’évènements et de fils Twitter ou Facebook sur le progrès qu’elle apporte au monde. Un questionnement qui concerne aussi bien les services et les produits inventés (à qui et à quoi ça sert ?), que le mode de fonctionnement de ces entreprises « modernes ». Et dans cet univers ultra‐connecté et ultra‐compétitif, où l’image que l’on donne de soi est décisive, le machisme, l’entre-soi et le snobisme sont ringardisés à longueur de keynotes. « Recruter une équipe 100 % masculine, 100 % grandes écoles, 100 % jeunes et les « manager » sans se soucier de leur épanouissement, ça fait tellement beauf de l’ancien monde que ça finira bien par disparaître », nous a expliqué, en substance, un CEO nantais, mâle blanc trentenaire 100% geek.
Start‐ups nantaises : mais si il y a des femmes ! (Il faut juste les chercher un peu)
Notre précédente plongée dans la Startup Nation nantaise a mis en lumière un univers très homogène… et surtout, très masculin. Trop, selon certaines femmes de l’écosystème, qui nous ont interpellé. Alors oui, les femmes sont bien présentes dans l’univers numérique. Mais elles sont encore rares et font parfois face à des difficultés dignes de « l’ancien monde ».