Pollution : la décharge sauvage où finit le gazon synthétique du foot nantais

Des billes de pneus issues de terrains de foot en synthétique s’accumulent par centaines de tonnes dans un champ à Carquefou. Dans le cadre de marchés publics passés avec plusieurs mairies, l’entreprise locale Art-Dan prétend pourtant « revaloriser » ces résidus potentiellement polluants et nocifs. Une entourloupe détaillée par Mediacités.

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La décharge sauvage de Carquefou où sont stockées plusieurs centaines de tonnes de résidus de pneus, issus de pelouses synthétiques. / Photo : Thibault Dumas

Toujours plus de sacs blancs débordants de petites billes noires dans une immense décharge sauvage… Voilà l’étonnant spectacle que l’on peut découvrir à Carquefou derrière un talus, sur une petite colline qui jouxte l’autoroute A11 et domine une quarantaine d’hectares de plants de concombres et de tomates. Au bas mot 400 à 500 tonnes de pneus réduits en petits morceaux qui se mêlent peu à peu à la terre, au gré de la dislocation de sacs d’une tonne chacun, censés ne pas être stockés à l’extérieur sans protection (voir photo plus bas).

Issus de la « dépose » (le démontage) sur plusieurs années de terrains de football en pelouse synthétique situés sur les communes de Carquefou, d’Orvault, de La Chapelle‐des‐Marais ou de Cesson‐Sévigné (Ille‐et‐Vilaine), ces résidus potentiellement dangereux et polluants auraient du être « revalorisés », selon les marchés publics passés entre les mairies concernées et l’entreprise

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Par Thibault Dumas

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