Ce vote de Centrale Nantes qui pourrait faire capoter la Nouvelle université nantaise

Dans quelques heures, le conseil d’administration de l’école d’ingénieurs se prononcera sur les statuts de la "Nouvelle université à Nantes", qui doit naître le 1er janvier. Porté par une coalition d'opposition, le non pourrait triompher et signer l'échec du projet de fusion des établissements, capital pour l’enseignement supérieur nantais.

Centrale une
Entrée de l'école Centrale de Nantes / Photo: Thibault Dumas

Il y a quelques jours à peine, l’École centrale de Nantes fêtait ses 100 ans d’existence. Un évènement consensuel un peu terni par le vif débat sur l’avenir de l’école d’ingénieur, sixième du classement national établi par l’Étudiant. Ce mercredi 9 octobre, en début d’après-midi, son conseil d’administration doit en effet se prononcer sur l’ultime mouture des statuts de la Nouvelle université à Nantes (NUN), officiellement baptisée Nantes Université. Lancé en 2017, pour faire partie des huit I‑Sites choisis par l’État avec d’importants crédits à la clef, ce projet doit aboutir, le 1er janvier 2020, à l’alliage de l’Université, du CHU, de l’Inserm et donc, de Centrale Nantes. Mais selon des informations recoupées par Mediacités, la partie semble loin d’être gagnée.

« Quasiment tous les administrateurs élus y sont opposés désormais. Quand on fait le compte [avec les administrateurs nommés], on est autour de 15–16 pour et 15–16 contre
32 décisionnaires
Le conseil d’administration (CA) de l’École centrale de Nantes compte 32 membres. Réglementairement 16 sont élus par les enseignants‐chercheurs, les personnels et les étudiants et 16 sont nommés par la direction (les membres de cette dernière assistant au CA en tant qu’invités). Chez ces « ext …

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Par Thibault Dumas

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