En Vendée, la « ZAD de la Dune » veut couler le projet de port de Brétignolles‐sur‐Mer

Après seize années, quatre préfets et deux refus, l’État a déclaré d’utilité publique, cet été, le projet de construction d’un port de plaisance sur cette commune du littoral vendéen. Une décision surprise qui a remobilisé ses opposants. Installés depuis quinze jours sur une ZAD, ils protestent contre un nouveau « grand projet inutile ».

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Manifestation contre la construction d'un port de plaisance à Bretignolles-sur-mer, le 19 octobre, à La-Roche-sur-Yon / Photo : Pierre-Yves Bulteau

Un quart d’heure auparavant, il était dégoûté, Alain. Il était à crier « À la préfecture ! » avec une poignée des ses compagnons de lutte. Venu de Saint‐Nazaire apporter son soutien à la « ZAD de la Dune », le militant n’en revient pas. « À Saint‐Naz’ ou à Nantes, on se serait fait gazer avant même d’avoir pu avancer. Au lieu de cela, ici, le commissaire tape la causette avec les opposants. »

Un mode opératoire mis en place en Vendée dès les premiers jours de mobilisation des « gilets jaunes », qui arrange Jean‐Baptiste Durand. En ce temps fort de mobilisation, le président de la Vigie, association opposée au projet de port de plaisance à Brétignolles‐sur‐Mer, n’a cessé de le répéter : « Notre stratégie est de bloquer ce projet par toutes les voies juridiques possibles, pas par la violence. » 

Face aux 1 500 personnes réunies ce samedi 19 octobre 2019 devant la statue de l’empereur, à La Roche‐sur‐Yon, le militant de défense de l’environnement lance au mégaphone : « Envoyer les pelleteuses, alors même que nous avons déposé le 15 octobre une …

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Par Pierre-Yves Bulteau (Mediapart)

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