En cas de défaite à la mairie de Nantes, Laurence Garnier a déjà un plan B… au Sénat

Laurence Garnier, la candidate (LR) à l'élection municipale de Nantes peut mener sa campagne de façon décontractée : en cas de défaite, elle sait d'ores et déjà qu'un fauteuil l'attend au Sénat. Une hypothèse qu'elle refuse bien évidemment d'envisager.

Priou-Garnier
Présentation de la liste Les Républicains aux sénatoriales de 2017 en Loire-Atlantique. Laurence Garnier (à droite), Christophe Piriou (au centre) et François Pinte (à gauche). / Capture d'écran du compte Twitter de Laurence Garnier

Lors de la cérémonie des vœux d’une municipalité, les langues se délient rarement pendant les discours, surtout en période électorale. Il faut plutôt attendre le cocktail, lorsqu’un verre à la main et un petit four dans l’autre, les élus pensent être en confiance, en terrain conquis. C’est ce qu’il s’est passé, le 12 janvier dernier, à La Baule. Pour la dernière fois, le maire sortant (LR), Yves Métaireau, préside la cérémonie. Pour l’occasion, les invités sont nombreux. On aperçoit même le président socialiste du département, Philippe Grosvalet, qui – au diable les adversités politiques ! – en profite pour louer « l’élégance morale, intellectuelle et politique » du maire sortant.

Autre invité de marque : le sénateur (LR) Christophe Priou, un ami de 30 ans de l’élu de La Baule. Et voilà qu’entre deux verres, l’ancien maire du Croisic puis de Guérande confie à ses amis présents : « Après les élections municipales, je démissionne pour laisser la place à Laurence ». Laurence ? Entendez par là, Laurence Garnier, la vice‐présidente (LR) du conseil régional des Pays de la Loire et, surtout, candidate à l’élection municipale à Nantes face à la socialiste Johanna Rolland.

Quelques jours plus tard, le sénateur de 62 ans confirme à Mediacités les propos livrés sous couvert de confidence lors de ce raout baulois. « Ce n’est pas une surprise, nous confie‐t‐il. En 2017, nous avions évoqué avec Laurence (NDLR : alors en deuxième position sur la liste LR aux élections sénatoriales) cette démission à mi‐mandat si elle n’était pas élue elle‐même au Sénat. Ce qui a …

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Par Antony Torzec

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