#TousSurveillés : À Nantes, la vidéosurveillance flirte avec les limites de la légalité

Drôle de paradoxe. Alors que Johanna Rolland est largement attaquée sur son bilan sécuritaire, son mandat a vu Nantes se doter d'un large réseau de caméras de surveillance. La ville demande même aux agents qui scrutent les images de jouer « un rôle actif » qui pose question.

Videosurveillance-Nantes
Illustration : Jean-Paul Van der Elst

Qui les remarque encore ? Depuis deux ans, des mâts de vidéosurveillance se sont incrustés dans le paysage nantais. La ville compte 134 caméras selon le décompte communiqué par la municipalité à Mediacités. Cette implantation récente concrétise la promesse 64 (« utiliser la vidéoprotection là où elle peut être efficace ») de la précédente campagne municipale de Johanna Rolland. Jusqu’alors Nantes était, avec Lille [lire par ailleurs notre article], la dernière grande ville de France à ne pas avoir cédé à la vidéosurveillance.

Si les caméras sont la face visible de la conversion de Nantes, il en est une autre plus méconnue. En avril 2018, dans le cadre du plan de Johanna Rolland, ouvre un centre de supervision urbain métropolitain (CSU). De là, quinze agents scrutent les images filmées à Nantes, Saint‐Herblain, Rezé et Vertou. Au total, près de 200 caméras peuvent être connectées en direct sur un mur d’écrans 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Dans une précédente enquête, Mediacités s’était intéressé au travail du comité d’éthique censé contrôlé l’activité de ces agents [(re)lire : « Vidéosurveillance : qui contrôle ceux qui nous surveillent ? »]. Nos nouvelles recherches nous ont permis de découvrir que les consignes qui leur sont transmises flirtent avec les limites de la légalité. 
Des …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Cet article concerne la promesse : 
Voir toutes les promesses de vos élus

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 8 minutes

Favorite

Par Maxime Fayolle

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes