Combien seront‐ils, samedi 29 février à Nantes, pour manifester contre les « grands projets destructeurs, inutiles et imposés » ou, plus globalement, contre la « bétonisation du monde » ? Impossible à dire. Une chose est sûre : organisée à l’initiative d’une quarantaine de collectifs du grand Ouest, d’Attac à Extinction Rebellion, en passant par les opposants au la construction d’une usine à bitume à Bouguenais ou d’un surf park à Saint‐Père‐en‐Retz, l’événement se veut d’envergure nationale.
Il illustre surtout comment des mouvements autrefois locaux et éclatés aux quatre coins du territoire se fédèrent désormais autour d’initiatives communes. Une « convergence des luttes » qui s’opère bien sûr au nom de la protection de l’environnement et d’une nature jugée menacée. Mais aussi autour de nouvelles pratiques militantes, plus radicales, en butte aux formes classiques de la démocratie représentative et fondées sur l’idée de désobéissance civile et de rupture avec le système capitaliste actuel.