Nantes en commun·e·s : l’invité surprise qui mord sur la campagne des écolos

Inconnu il y a encore un an, le mouvement citoyen fédère à gauche de la gauche et même au-delà, grâce à une communication aussi habile que positive et une organisation aussi horizontale que foutraque. Plongée dans une liste finalement très politique et désormais prise très aux sérieux par ses « amis » écologistes.

NECune
Hasard du tirage au sort, les affiches de campagne de Margot Medkour et Julie Laernoës se retrouvent côte à côte sur les panneaux officiels. / Photo : Thibault Dumas

En bleu, en rouge ou en vert, on la voit partout cette marinière. Jusque sur le dessin d’une affiche de campagne… Depuis le 11 décembre, le haut rayé de la candidate Margot Medkour s’est incrusté dans la communication de la liste Nantes en commun.e.s et, plus globalement, dans le paysage politique nantais. Ce soir là, lors du deuxième grand débat public des municipales, organisé par l’association À la nantaise, la responsable associative de 28 ans, pull rayé sur le dos, marque les esprits. « Elle était dans son couloir, mais son discours avait quelque chose de frais, voire brillant », concède Julien Bainvel, conseiller municipal (LR) et co‐listier de Laurence Garnier. Portée par sa tête de liste, Nantes en commun·e·s, émerge (enfin) dans la campagne, sous les yeux un peu ébahi des équipes concurrentes.

« La marinière, c’est un choix politique pour se différencier des autres candidates, rembobine Arthur Créhalet, 30 ans, membre de la France insoumise et en charge de la stratégie politique de la campagne. Notre problème n’est pas de convaincre sur nos idées – ça marche très bien – mais plutôt de nous faire connaître. » Mission réussie : face aux représentantes des principaux partis, le petit mouvement “citoyen” a réussi sa percée, selon tous les adversaires et soutiens que Mediacités a pu interroger. Mais d’où vient Nantes en commun·e·s, dont la campagne‐surprise ressemble beaucoup à celle qu’auraient voulu/pu faire les écologistes ?

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Temps de lecture : 11 minutes

Favorite

Par Thibault Dumas

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes