Du Portugal à la mairie en passant par l’Afnor… Sur la piste des masques distribués aux Nantais

Norme Afnor ou non ? "Grand public" ou carrément "chirurgicaux" ? Lavables 5, 20 ou 50 fois ? Lancées avant le déconfinement dans une course aux masques, la ville et la Métropole de Nantes ont privilégié la rapidité au "fait local" et à la transparence. Un choix qui fait le bonheur de certains fournisseurs et soulève pas mal de questions.

Unepistemasque
Les masques anti coronavirus distribués par la ville de Nantes pour le déconfinement. / Photo : Antony Torzec

Comme souvent dans ce genre de cas, le diable se niche dans les détails. Il y a une douzaine de jours, nous vous décrivions par le menu les marchés passés par la ville de Nantes pour tenir la promesse de Johanna Rolland : « Fournir à chaque Nantais un masque lavable et réutilisable au moment du déconfinement ».

Si l’engagement de la maire (PS) de Nantes a été globalement tenu, deux ou trois points nous paraissaient encore obscurs : pourquoi la ville était‐elle allée chercher des masques fabriqués au Portugal quand d’autres, à l’image de Rennes, avaient réussi à se fournir en France ? Comment une petite société de quatre salariés comme Embody avait‐elle réussi à remporter ce marché de près de trois millions d’euros ? Et surtout, ces fameux masques sont‐ils aussi efficaces qu’annoncés et que le réclament les normes édictées par l’État ? Autant de questions qui nous ont amené à nous lancer sur la piste des masques. Une enquête un peu plus tortueuse que nous ne l’aurions cru au départ.

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 11 minutes

Favorite

Par Antony Torzec

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes