Les dessous de la croisade de Philippe de Villiers pour « sauver » le Puy‐du‐Fou

Pour obtenir la réouverture de "son" parc d'attraction le 11 juin, le vendéen a déployé tout son talent de bateleur médiatique et joué de sa proximité avec Emmanuel Macron. Pourtant, entre une trésorerie solide, une demande de prêt garanti par l’État et le recours au chômage partiel, sa survie financière n’a jamais été menacée. Contrairement à celle des centaines d’entreprises et milliers d'emplois qui gravitent autour.

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Représentation du spectacle "Le signe du triomphe" au Puy-du-Fou en 2019. / Photo : Thibault Dumas

Il en a fait une affaire d’État. Le bon sens économique vendéen contre la gabegie politique parisienne. Le semi‐retraité Philippe De Villiers, 71 ans, peut crier victoire : « Le Puy du Fou va revivre. Le Puy du Fou vivra ! » Mi‐mai, il éruptait pourtant sur Twitter dans son style inimitable. « J’ai eu Édouard Philippe au téléphone : il refuse la réouverture du [parc], contrairement à la parole du Président. Ils veulent nous briser. Mobilisation générale ! » écrivait l’ami intermittent d’Emmanuel Macron. 

Quelques jours plus tard, le 17 mai, un SMS présidentiel, immédiatement révélé sur Twitter (avec l’accord du chef de l’État) calmait un peu la colère du souverainiste. Le matin même, un conseil de défense élyséen (!) venait d’entériner « la réouverture des sites touristiques et parcs à thème en zone verte pour le 2 juin ». Depuis, aucune confirmation ni infirmation officielle. Mais peu importe : chez le “vicomte” on pavoise, tandis que la reprise se prépare dans le parc d’attraction vendéen. 

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Par Thibault Dumas

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