Il aime les Pays de la Loire et les Pays de la Loire le lui rendent bien. Gunter Pauli, entrepreneur belge de 64 ans, théoricien de la « Blue economy » (économie bleue), sera à La Roche‐sur‐Yon le 16 octobre, afin de rencontrer des chefs d’entreprise. Avec certains d’entre eux, il a déjà créé en Vendée un club d’échanges d’idées et d’accompagnement à la transition écologique. Son nom ? Ruptur. Son objectif ? Pousser les chefs d’entreprise à devenir « acteurs d’une économie créative et environnementale ».
Sur le papier, le propos est plutôt séduisant. Comme l’explique le site de Ruptur, le mouvement vise rien moins qu’à « montrer que l’on peut rejeter 0 déchet, ne pas polluer et être aussi rentable qu’une entreprise lambda ». Comment ? En « s’inspir(ant) de la nature », en « remett(ant) en question les règles des affaires et des marchés », en « pens(ant) local et territorial » et en « donn(ant) aux jeunes générations les clés de penser autrement ». Bref, un programme si radical, qu’on s’étonne presque de relever parmi les adhérents le nom de certaines entreprises comme la banque CIC Ouest, le Grand port maritime de Nantes – Saint‐Nazaire, GRDF, ou encore le groupe vendéen de béton et de charpente industrielle Herige.
Le soutien des collectivités
Mais après tout pourquoi pas. D’autant que – autre gage de sérieux très institutionnel -, la structure est soutenue financièrement par la Région, Nantes Métropole,