Covid‐19 : à Nantes, la bataille pour trouver des soignants

Après l’effet de sidération et l’élan de solidarité de la première vague, vacataires, bénévoles et étudiants ne se bousculent plus pour prêter main forte dans les services Covid. Epuisés, ils voudraient aider, mais pas à n’importe quelles conditions. Maniant carotte et bâton, les autorités de santé tentent de les mobiliser malgré tout.

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Image d'illustration : Fin de journée pour un médecin anesthésiste de l'hôpital de Pesaro (Italie), en mars 2020. / © Photo : Alberto Giuliani, CC BY-SA 4.0

Après la course aux lits, la chasse au personnel… En Pays de la Loire, au 11 novembre, 1 012 patients Covid étaient hospitalisés dont 162 en réanimation. « Notre objectif au 15 novembre est d’atteindre 200 lits de réanimation disponibles pour les patients Covid. Et 150 lits pour les patients non‐Covid dans la région, grâce aux déprogrammations d’interventions médicales et chirurgicales non urgentes », indiquait le directeur de l’ARS, Jean‐Jacques Coiplet, le 5 novembre. A priori, donc, pas d’inquiétude à avoir sur les lits pour cette deuxième vague de l’épidémie de Covid‐19.

Ouf ? Pas tout à fait… Car comme dans une majorité de régions françaises, les autorités de santé sont très préoccupées par les ressources humaines. Les volontaires pour prêter main forte dans les services Covid sont en effet nettement moins nombreux que lors de la première vague. Or qui dit lits de réanimation en plus, dit infirmiers et aides‐soignants supplémentaires, autour de ces lits, pour s’occuper des patients. Trouver des soignants est donc la nouvelle urgence sanitaire, comme en témoigne la campagne inédite lancée par Médecins sans frontières.

Des soignants …

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Par Sophie Cousin

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