La douceur angevine qu’on ressent habituellement jusqu’au pays d’Ancenis semble avoir abandonné la commune de Loireauxence. Depuis la diffusion, la semaine dernière, de l’enquête de Mediacités (et sa reprise par nos confrères de Presse‐Océan et Ouest‐France) sur la prise de contrôle des droits d’administration des boites mail de la mairie par la nouvelle maire, Christelle Blanchet, les esprits s’échauffent.
Trois jours après la parution de notre article, madame la maire a envoyé un communiqué de presse aux journaux – Mediacités compris. Christine Blanchet y « conteste avec la plus grande fermeté l’accusation qui est portée contre (elle) et (s)on équipe ». Mais de quelle accusation la maire de Laureauxence parle‐t‐elle ? A aucun moment, Mediacités n’a affirmé qu’elle avait lu les mails des agents ou élus. Nous avons simplement constaté que l’élue s’était procurée les codes d’accès permettant d’accéder aux 150 boites mail de la commune.
Christine Blanchet le confirme d’ailleurs une nouvelle fois dans ce communiqué de presse : « La demande initiale des droits d’administrateurs avait pour seul but la résolution de problèmes techniques. Ce que nous ne savions pas, c’est qu’en disposant de ces droits, l’administrateur dispose de fait des accès à toutes les boites aux lettres des élus et agents sans que ces derniers en soient informés, et ceci depuis la mise en place du serveur », peut‐on lire. Le communiqué se poursuit en précisant que cette situation est « hérit …