Une Loire brunâtre s’agite, balayée par les risées venues de l’Atlantique. Le 26 février dernier, Johanna Rolland et Jean Castex embarquent à bord d’un Navibus pour traverser le fleuve. L’occasion pour la maire de Nantes de montrer au Premier ministre la grue Titan grise qui trône en bord de Loire et de vanter ce mode de transport original, mis en service il y a un peu plus de 15 ans.
Il faut dire que le service a de sacrés atouts. Muni d’un simple ticket de tram à 1,7 euros, vous voilà arrivé en six minutes dans le Bas‐Chantenay depuis la grue Titan grise, grâce à la ligne N2 du Navibus ouverte il y a un an. Sur l’eau, vous aurez peut‐être même l’occasion de croiser le bateau de la ligne N1, qui relie la Gare Maritime au village rezéen de Trentemoult. Pratique et dépaysant. Au point que quelques 693 200 passagers ont ainsi été transportés sur la Loire en 2019, et qu’une troisième liaison devrait ouvrir cette année ou un peu plus tard.
Bref, tout vogue donc pour le mieux pour le service fluvial de la TAN. Ce que beaucoup de Nantais ignorent cependant,