A Nantes, la psychiatrie débordée fait face à une hausse des tentatives de suicide chez les jeunes

En Loire-Atlantique, les services de psychiatrie et pédopsychiatrie sont submergés par un afflux de patients sans précédent. Conséquence de l’isolement imposé par le Covid, les enfants, adolescents et jeunes adultes présentent des troubles d’une exceptionnelle gravité, face auxquels les équipes de terrain manquent de moyens.

Une psy
Le dernier rapport du Ceser sur la santé mentale dans les Hauts-de-France met en avant le grand nombre de troubles psychiques et de suicides dans la région. Photo : capture d'écran Viméo

« Le psychiatre a dit que je me mettais en danger. Il a décidé de m’hospitaliser. J’avais des idées noires et je mangeais beaucoup trop depuis longtemps. Mais là j’ai compris que j’allais vraiment mal et que je faisais de vraies crises de boulimie ». Julie, 15 ans, a des traces de scarification aux poignets et aux chevilles. Recroquevillée sur son portable, elle attend son rendez‐vous avec la psychologue qui la suit à la Maison des adolescents de Nantes, après ses 15 jours d’hospitalisation.

Un déclic pour elle. « J’ai réalisé que mes problèmes familiaux étaient trop graves. Ma mère est alcoolique, mon père est parfois violent et ils s’entendent très mal depuis 10 ans. Ça a empiré au premier confinement, avec ma mère en télétravail », avoue‐t‐elle le regard perdu dans le vague. Troubles du comportement alimentaire, scarifications, idées suicidaires et tentatives de suicide ont explosé 

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 9 minutes

Favorite

Par Sophie Cousin

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes