C’était la 315e promesse de Johanna Rolland lors de la campagne des élections municipales de 2020 : proposer aux Nantais vingt nouveaux « lieux à réinventer ». Ce premier week‐end d’octobre, la Ville invite les Nantais à découvrir les neufs sites choisis à l’été par le conseil municipal. Le 25 juin dernier, Bassem Asseh, le premier adjoint chargé du dialogue citoyen, dévoilait l’emplacement des sites qui feront l’objet à partir de décembre 2021 d’un appel à projets pour imaginer leur nouvelle vocation. Parmi ceux‐là, le pigeonnier du quartier des Dervallières, l’îlot Boucherie dans le centre‐ville (autour de l’escalator qui mène vers la tour Bretagne), ou encore – ironie du calendrier – le square Vertais, dont ont été délogés une cinquantaine de migrants la semaine dernière.
Dix nouveaux lieux (en juin, tout du moins. En octobre, n’en reste plus que neuf) qui s’ajouteront donc aux 15 qui avaient déjà été « réinventés » lors du premier mandat de Johanna Rolland. 15 ou plutôt 12, puisque comme Mediacités a pu le constater, trois d’entre eux n’ont jamais vu le jour. « L’un des lieux n’avait pas trouvé preneur dès l’origine et deux autres ont été abandonnés par les porteurs de projet eux‐mêmes », explique Bassem Asseh. Pour bien comprendre, Mediacités est allé visiter ces 12 lieux et rencontrer leurs animateurs. Si on compte parmi eux une bonne moitié de jardins partagés ou solidaires, les plus emblématiques restent les bains‐douches de l’allée Baco, transformés en espace de co‐working très « start‐up Nation ». Ou encore la cocotte solidaire de l’île de Versailles, où des bénévoles viennent cuisiner des repas à prix libres.
Budget non prévu
Pour ceux là, l’adjoint PS tire un bilan globalement satisfaisant de l’expérience. « Ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est une autre façon d’utiliser les lieux. La mairie aurait pu