Quand le déontologue nantais se prend les pieds dans la déontologie

Fraîchement nommé déontologue de la Ville et de la Métropole de Nantes, l’avocat nantais Nicolas Granger a-t-il dérapé ? La question se pose après l’envoi d’une curieuse proposition commerciale à l’association Anticor 44.

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L'hôtel de ville de Nantes. / Photo : Creative Commons - Selbymay

Le 13 décembre dernier, une curieuse proposition commerciale arrive sur la boîte mail de l’antenne d’Anticor en Loire‐Atlantique. A la lecture du courriel, les bénévoles de l’association anticorruption ne cachent pas leur surprise et un certain malaise. Un avocat du barreau de Nantes y propose ses services juridiques pour « identifier de potentiels conflits d’intérêts et autres prises illégales d’intérêts dont certains élus se rendent coupables ». A titre d’exemple, un signalement circonstancié au procureur de la République pour prise illégale d’intérêt serait facturé 900 euros.

Ce n’est pas la proposition commerciale en tant que telle qui étonne les militants d’Anticor44.

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Temps de lecture : 6 minutes

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Par Antony Torzec