Souffrance au travail et « climat dictatorial » à la mairie de Donges

A Donges, près de Saint-Nazaire, la directrice générale des services (DGS) est accusée par des agents de faire régner la « terreur » au sein du personnel municipal. Des accusations qui font écho à son passage à la commune de Savigné-l’Evêque, qui a « retrouvé la paix » depuis son départ.

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Le mal-être au travail ronge certains agents de la mairie de Donges, en Loire-Atlantique. / Image d'illustration

À Donges, le climat continue de se dégrader. Et cette fois, la raffinerie TotalEnergies – la plus grande de France après celle de Gonfreville‑l’Orcher en Seine‐Maritime – n’y est pour rien. Car c’est plutôt le climat social à la mairie qui inquiète. En 2019, déjà, une première « mission sur les risques psycho‐sociaux » y avait été confiée à un cabinet spécialisé pour résoudre les problèmes liés à la « charge mentale » et les « degrés élevés d’inquiétude » des cadres de cette commune de 8 000 habitants, située à 15 kilomètres de Saint‐Nazaire.

Manifestement, la situation ne s’est pas beaucoup améliorée depuis : en juin 2021, la nouvelle assistante de prévention de la commune alerte le maire sur le « mal‐être au travail » persistant de ses agents. « Beaucoup » se sentent « malmenés par leurs gouvernances », lui écrit‐elle dans un mail que Mediacités s’est procuré. Au même moment, la CGT et l’Unsa appellent les agents municipaux à débrayer pour protester contre la « forte souffrance au travail » et le « manque de respect » à l’égard des agents. « Travail sous tension permanente », « épuisement » et « atteintes à notre santé et notre intégrité », mettent alors en avant par les auteurs du tract syndical.
La DGS fait capoter la grève
Le mouvement finit pourtant par capoter. L’intervention de la directrice générale des services (DGS) n’y est pas étrangère. Après avoir fait le tour des services pour dissuader les agents de se mettre en grève, Katell Henry s’adresse même directement à certains d’entre eux …

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Par Guillaume Frouin (PressPepper)

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