La libération de la parole chez les salariés, les atermoiements du côté de la direction… La publication début septembre de l’enquête de Mediacités consacrée à Audencia, a suscité un émoi considérable au sein de l’école de commerce. Et même au‐delà, dans tout l’enseignement supérieur nantais et hexagonal. « Ça effraie et en même temps ça fait du bien que ça sorte. Ces graves dysfonctionnements sont à l’exact opposé des valeurs affichées par l’école, comme la RSE [Responsabilité sociale et environnementale], etc. Il faut les faire connaître à l’extérieur pour que ça change », synthétise une salariée qui a joint Mediacités, suite à la parution de notre enquête.
Comme elle, ils sont 23 – travaillant ou ayant travaillé au sein de l’établissement – à nous avoir contactés ces quinze derniers jours pour ajouter leurs témoignages aux 19 que nous avions recueillis précédemment. Ils viennent de tous campus (Audencia en compte trois rien qu’à Nantes), de tous niveaux hiérarchiques, de toutes fonctions (administratifs ou enseignants‐chercheurs), avec une ancienneté variant de un an à plusieurs décennies. Des femmes, principalement, comme pour les premiers témoignages.