Un millier de personnes dans les rues détrempées de Nantes pour dire « Stop à l’insécurité ». Dont, affichettes en main, les principaux élus nantais d’opposition de droite et du centre… Ce premier samedi du mois d’octobre, dans les couloirs de l’hôtel de ville, on craignait de voir défiler une foule bien plus dense sous les fenêtres du bureau de la maire (PS), Johanna Rolland. Il faut dire que la manifestation venait après une succession de faits divers plus glaçants les uns que les autres : viol sur l’île de Nantes, agressions à répétition dans le centre‐ville, règlements de comptes liés au trafic de stupéfiants, etc.
Une série noire qui vaut alors à la ville les « honneurs » des médias nationaux. Et à de nombreux élus LR et LREM quelques quarts d’heure de célébrité quasi warholiens. Des pages de Valeurs Actuelles à celles du Figaro Magazine, en passant par L’Obs ou L’Express ; des plateaux de Pascal Praud ou Jean‐Marc Morandini sur C‑News à celui du 20 heures de TF1, jamais l’opposition nantaise n’a bénéficié d’une telle couverture médiatique. De quoi se sentir