Guerre de l’eau : en Vendée, les bassines divisent doucement le monde rural

Samedi, à Sainte-Soline, la grande mobilisation contre les mégabassines a tourné à l’affrontement entre les opposants et les forces de l’ordre. Non loin de là, en Vendée, 25 de ces réserves d’eau ont été creusées ces 15 dernières années. La chambre d’agriculture des Pays de la Loire réclame une généralisation de ces ouvrages controversés.

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Le communal de Lairoux, prairie naturelle humide à fort intérêt écologique, en novembre 2022. / Photo : Marion Briswalter pour Mediapart

Depuis quinze ans, une politique de construction de bassines est à l’œuvre dans le Sud Vendée. Vingt‐cinq ouvrages de stockage de 11 millions de mètres cubes d’eau ont été construits en bordure nord du Marais poitevin.

Ce territoire alterne entre terres inondables, pâturages et grandes cultures céréalières. Il fournit des semences céréalières, des tourteaux pour les animaux, des melons, des légumes bio, du bœuf, le blé des pâtes. Dans quelques mois, le maïs recouvrira un quart des champs. 35 % à 45 % des terres y sont irriguées, contre 7 % au niveau national.

Jusqu’à ces derniers temps, l’expérience vendéenne est restée loin des projecteurs. Mais la grande manifestation qui s’est tenue samedi à Sainte‐Soline

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Par Marion Briswalter (Mediapart)