A Nantes, Saint‐Stanislas, l’établissement pour « enfants de milieu aisé » se veut désormais ouvert à tous

La maison préférée des familles royalistes de l'Ouest a réuni jusqu’au début du XXe siècle l’élite du département. Si Saint-Stanislas ne fait plus de la réussite et de l’excellence ses valeurs phare, l’exigence, la bienveillance, ainsi que des offres spécifiques lui ont permis de préserver sa réputation d’antan.

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La porte d'entrée de Saint-Stanislas cache les bâtisses aux ouvertures cerclées de pierre de taille et la galerie d'arcades du plus vieil établissement privé nantais, fondé en 1829. / Photo Antony Torzec

« J’ai eu un coup de foudre pour les lieux. » En franchissant les portes de Saint‐Stanislas au début des années 2000, en pleine période Harry Potter, le jeune Pierre Seillier s’éprend de l’architecture de l’établissement qui lui donne l’impression de vivre dans sa saga préférée. À 36 ans, il préside aujourd’hui l’Amicale des anciens élèves. Traverser la solennelle porte rouge surmontée de blasons et de drapeaux donne effectivement l’impression à tout moldu de passer au travers du mur magique donnant accès à un nouvel univers.

Même son de cloche du côté de Paul‐Antoine Minassian, qui a passé son bac dans l’établissement en 2015. Lui a été charmé par ce « cocon en plein cœur d’une ville qui bouge ». Et par l’argument ultime du proviseur d’alors : ce lycée avait été celui de Jules Verne, qui donne d’ailleurs son nom à l’un des bâtiments. « Tout de suite, ça a titillé mon imaginaire », se souvient cet ancien membre du Bureau des élèves (BDE), devenu consultant en transformation digitale à Paris.

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Par Mathilde Doiezie

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