Blottie au pied du vignoble nantais, la maison de Dominique* et Mathilde* accueille pour la première fois un journaliste pour dévoiler les douloureux souvenirs de ce couple de fervents catholiques. Pour les soutenir et témoigner à leur côté, ils ont invité Anne*, une amie de la presqu’île guérandaise, présente en visio. Ces deux familles confient à Mediacités des faits qui se sont produits en 2001. Les agissements d’un prêtre qui, depuis, n’ont cessé d’habiter leurs esprits.
En ce mois de juillet 2001, comme depuis trois ans, quatre familles se sont donné rendez‐vous pour parcourir une partie du chemin de Saint‐Jacques‐de‐Compostelle. Catholiques pratiquants, elles demandent à un prêtre d’accompagner le groupe pour la semaine. L’ami d’une famille, le père Hervé Gaschignard est contacté et accepte bien volontiers. Né dans une famille de notables nantais [lire encadré Famille Gaschignard], cet ancien étudiant du séminaire français de Rome a dirigé le séminaire de Nantes. Le prêtre jouit d’une belle renommée dans l’Église nantaise.