Nantes en commun·e·s au bord de l’implosion

Dans le secret, le mouvement nantais de la gauche radicale se déchire depuis un an. Des militants reprochent une gouvernance trop verticale à Margot Medkour et à ses proches. Ils pointent surtout le comportement de Clément Barailla, le compagnon de l’ancienne candidate et éminence grise du mouvement.

Nantes en commun.e.s au bord de l'implosion
Margot Medkour, leader de Nantes en commun.e.s, en meeting lors des élections municipales de 2020. Photo : Thibault Dumas

« Réhumaniser notre rapport au monde et aux gens ». Le combat politique revendiqué de Nantes en commun.e.s (NEC) a du plomb dans l’aile. Invité‐surprise des dernières municipales, le mouvement de la gauche radicale nantaise milite depuis 2019 pour une « réappropriation collective de la ville » appelée municipalisme ou communalisme. Par le biais notamment « de nouvelles pratiques sociales mêlant convivialité et entraide […]  sans rapport de domination ». Nous en sommes plutôt loin ces derniers mois.

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Par Thibault Dumas