Difficile à croire, mais derrière les rideaux opaques recouvrant la devanture de ce rez‐de‐chaussée en plein centre‐ville de Nantes se cachent des locaux appartenant à l’un des barons de la politique nantaise. Un notable à l’image noircie ces derniers mois par les accusations de tentative d’agression sexuelle formulée par Sandrine Josso, députée de Loire‐Atlantique. À un angle de rue, face à la place de la petite Hollande, l’intérieur de ce local commercial de 70 mètres carrés est caché par des rideaux.
Soupçons de travail dissimulé et de blanchiment d’argent autour de l’ex-permanence parlementaire de Joël Guerriau
Fraichement élu sénateur en 2011, Joël Guerriau a acquis un local en plein centre-ville de Nantes pour y installer sa permanence parlementaire. Ce bien, qui appartient toujours à l’ancien maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, cache les “bureaux” d’une holding et d’une dizaine de petits commerces, dont des salons de coiffure à bas coût. Le patron de cette holding, locataire du sénateur, est visé par une enquête judiciaire pour travail dissimulé et blanchiment d’argent.