L’Ices, fac privée vendéenne fondée par de Villiers, toujours dopée à l’argent public

Pouponnière de plusieurs personnalités d’extrême droite et d’élus locaux, critiqué pour son penchant de droite conservatrice, l’Institut catholique d’études supérieures (Ices) de La-Roche-sur-Yon est pourtant largement financé par les collectivités locales vendéennes.

Le bâtiment de l’Institut catholique d’études supérieures (Ices) à La-Roche-sur-Yon (Vendée).Photo Ruaud Andbz Abaca
Le bâtiment de l’Institut catholique d’études supérieures (Ices) à La-Roche-sur-Yon (Vendée). Photo : Ruaud / Andbz / Abaca

Tout ce qui compose le gratin politique vendéen est rassemblé entre quelques murs de béton fraîchement érigés. Le 12 avril dernier, Bruno Retailleau, le président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat, Alain Lebœuf, le président du conseil départemental de Vendée, et plusieurs représentants de l’agglomération se sont donné rendez‐vous dans le futur bâtiment de l’Institut catholique d’études supérieures (Ices) – toujours en chantier – pour inaugurer et assister à la bénédiction de ces 5 000 nouveaux mètres carrés d’extension du campus de l’école catholique de La Roche‐sur‐Yon (Vendée), baptisée « Saint Jean‐Paul II ».

Les fanions aux couleurs du conseil régional des Pays de la Loire et du conseil départemental de la Vendée en bonne place derrière le pupitre laisseraient presque penser qu’il s’agit de l’inauguration d’un nouveau bâtiment public. Il n’en est rien. Pourtant, pour ce dernier agrandissement de six étages, 1,5 million d’euros ont été versés par le conseil régional et 2 millions par le conseil départemental, sur un total de 23 millions d’euros, selon les délibérations et documents administratifs, consultés par Mediapart.

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Publié le

Temps de lecture : 8 minutes

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Par Manuel Magrez (Mediapart)

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