Mais où s’arrêtera donc l’appétit foncier de l’ogre Puy du Fou ? La parcelle d’origine de 1977 qui entoure le château des Épesses (Vendée), où se joue la Cinéscénie, fait à peine 33 hectares. Autour, en un demi‐siècle d’existence, le deuxième parc d’attractions de France (2,8 millions spectateurs en 2024, ex æquo avec le Parc Astérix) n’a cessé de grignoter les terres agricoles, en jouant de l’influence de son fondateur, Philippe de Villiers, ainsi que d’avantageuses dérogations. Jusqu’à posséder 400 hectares aujourd’hui et bientôt près du double.
En effet, en septembre dernier, Ouest‐France révélait un projet de rachat de 374 hectares de terres agricoles à un seul propriétaire foncier, un certain Olivier de Suyrot, 85 ans. Du jamais‐vu. Aujourd’hui Mediacités peut indiquer que la vente est réalisée, comme nous le confirme la direction du parc. « Soit nous protégeons les agriculteurs sur leurs terres. Soit nous laissons se développer des projets immobiliers qui peuvent abîmer les abords du …