Cliniques : de Lyon à Toulouse, les sales méthodes de l’entreprise de nettoyage Biomega

Des licenciements pour des motifs dérisoires, des effectifs en constante diminution… Chargé de la propreté à la clinique du Val d’Ouest, près de Lyon, ou à l’hôpital toulousain Joseph-Ducuing, le sous-traitant Biomega Hygiène malmène ses salariés, parfois jusqu’à l’épuisement et au détriment de la qualité de ses prestations.

nettoyage
Illustration : Jean-Paul Van Der Elst.

Virée pour « deux bouteilles d’eau, deux madeleines et un petit pain appartenant à l’établissement » : jamais Sophie* n’aurait pensé perdre son emploi de cette façon. « Nous avons retrouvé ces aliments dans un sac plastique qui se trouvait dans la housse de votre chariot », reproche la lettre de licenciement adressée le 26 avril 2021 à cette trentenaire, agent de service hospitalier (ASH) au Val d’Ouest depuis novembre 2015. Dans cette clinique implantée à Écully, près de Lyon, comme dans beaucoup d’autres établissements hospitaliers, le marché du nettoyage est sous‐traité. Au Val d’Ouest, c’est l’entreprise Biomega qui officie depuis février 2021.

Outre le prétendu vol de gâteaux et de bouteilles d’eau que l’ASH réfute [lire plus bas], l’entreprise de propreté accuse Sophie d’avoir utilisé des « lavettes bleues  » qui appartiennent à la clinique, au lieu de 

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Temps de lecture : 8 minutes

Favorite

Par Guillaume Bernard

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes