Un local près des bords de Garonne, rue des Blanchers ? Vendu 164 000 euros. Une maison sur le chemin des Courses, proche de l’hippodrome ? Vendue 259 000 euros. Deux terrains à bâtir dans le quartier de Limayrac, à l’est ? Vendus 290 000 euros et 350 000 euros. La ville de Toulouse se sépare de ses propriétés à un rythme effréné. Annoncée en décembre 2016, la mise en vente de l’Espace Croix‐Baragnon, un lieu prestigieux voué depuis des décennies à la culture, a fait grand bruit. Même si, à ce jour, la vente n’est pas encore intervenue.
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« Depuis le début du mandat, nous avons vendu dix biens par appels d’offre et dix‐sept biens aux enchères », résume Roger Atsarias, conseiller délégué au patrimoine municipal. Les recettes générées par ces cessions vont crescendo : 333 000 euros en 2015, 5,6 millions en 2016 et 6,3 millions en 2017. « Les biens cédés par appels d’offre sont de plus grande importance et rachetés le plus souvent par des promoteurs, tandis que les biens mis aux enchères sont presque toujours rachetés par des particuliers », poursuit l’élu. Toutefois, une maison de la rue des Teinturiers a été enlevée par un marchand de biens, qui a surenchéri à 425 000 euros. Aux enchères, la mise à prix se fait à un niveau inférieur de 30% à l’estimation des services du Domaine, qui dépendent de l’Etat. Mais souvent, le bien est adjugé à un …