Pas de poste, pas d’école, pas de commerce… Juste une petite bibliothèque associative. On pourrait se croire dans une commune rurale en voie de désertification. Nous sommes pourtant dans une bourgade particulièrement attractive. C’est à Pin‐Balma, 920 habitants seulement, que l’on trouve le plus haut niveau de vie de la métropole toulousaine : 32 202 euros en moyenne annuelle, là où la population de l’aire urbaine de Toulouse Métropole (déjà l’une des plus riches du pays), émarge à 21 651 euros. En se promenant dans la commune, on aperçoit, cachées derrière les grilles et les hautes haies, des propriétés spacieuses entourées de vastes terrains. Ici, selon les données de l’INSEE, neuf habitants sur dix sont propriétaires, huit sur dix vivent dans des logements de plus de cinq pièces. Avec des salaires confortables et deux tiers d’actifs, la plupart en CDI, Pin‐Balma est la 191e commune la plus riche du pays. Symbole éloquent de distinction sociale, le village est équipé d’un club municipal de tennis et de… trois clubs hippiques !
Comme Mons, Mondouzil, Beaupuy et Flourens, Pin‐Balma fait partie de ces communes résidentielles de l’est et du nord toulousain qui allient de faibles recettes fiscales et un niveau de vie élevé. Mais Pin‐Balma cumule les podiums : elle possède la troisième plus faible taxe foncière sur les propriétés bâties (6,68%) et la deuxième plus faible taxe foncière …